Burkina Faso et les réalités de l’habitat
L’Afrique de l’Ouest a un pays très intéressant, c’est le Burkina Faso. Le pays comme beaucoup de ses voisins a connu des problèmes fonciers et ce depuis l’ère coloniale. Les structures immobilières, les habitations sont traditionnelles pour la majorité.
L’immatriculation, un défi
Il est raconté que les colons avaient voulu absolument mettre la main sur le foncier du Faso en usant d’un stratagème. Immatriculation massive des terrains du Burkina. Ils avaient été butés par les conditions difficiles se s’accaparer des terres tant qu’elles restaient sous l’emprise des traditions.
Alors ils sortirent un décret qui faisait la propagande de la certification des parcelles et des vastes terres. Sauf que la mayonnaise n’avait pas pris comme les colonisateurs l’avaient espéré. Jusqu’à ce jour, semble t il, les Burkinabè vivent plus dans des maisons dites traditionnelles et le flou existe toujours sur la gestions des terrains rendant l’octroi des titres fonciers très complexe et lent.
immatriculation foncière de 1932 à 1982
Les choses traînent pendant des décennies sinon pendant un demi siècle. On est passé par les étapes suivantes:
- l’individualisation des droits et pouvoirs fonciers qui rendait le foncier privé, achetable facilement, rendant l’évolution immobilière lente;
- Puis ils passèrent à la certification indigène ou immatriculation indigène, on donnait ici une force aux droits coutumiers sur ceux administratifs des droits fonciers;
- on voulut rendre habitables le plus de terres possibles en les aménageant tout en respectant le droit coutumier sur les terrains,
- ils firent apparaître un idéologie: à chaque ménage une maison construire; pour ce, on ne louait pas au hasard, le gouvernement contrôlait rigoureusement les prix des loyers
- On procédait aux lotissements en masse que ce soit en campagne ou en villes.
De nos jours, l’ère est à l’acceptation de la décentralisation de tous les secteurs et procédures foncières Les collectivités décentralisées gèrent le foncier, chacune à son niveau. Bien qu’on reconnaissent la volonté des services publics de faire bouger les mentalités, d’aménager eux mêmes le foncier et de maîtriser l’urbanisation, la tâche est difficile puisque est conservateur, traditionnelle et les politiques immobilières peinent à envahir tout le pays malgré tout.